Roland LOUVRIER
(16 février 1925 – 21 août 2016)
Roland Louvrier est né le 16 février 1925 à Villiers-le-Sec (Haute-Marne).
Il occupe la profession de pépiniériste et crée son entreprise dans son village natal. Il reste, toute sa vie, attiré par la nature, en surface comme en dessous du sol puisqu’il s’adonne à la spéléologie et aime à explorer les grottes de la région.
Il s’installe, à la retraite, à Arc-en-Barrois, avec son épouse Ghislaine. Dans cette nature préservée, lieu choisi pour y installer plus tard un parc national de forêts, il partage agréablement son temps entre écriture de chroniques, promenades sylvestres, jardinage et voyages. Il peint également, des aquarelles représentant des paysages de son village.
Il décède le 21 août 2016, à 91 ans, à son domicile d’Arc-en-Barrois, au N°2 de la rue Auguste-Huvig. Il laisse le souvenir d’un homme réservé, cultivé, sociable et drôle. Il est enterré au cimetière de son village de naissance, Villiers-le-Sec.
Roland Louvrier a été l’un des premiers membres de l’association des Écrivains de Haute-Marne
Il a écrit les premières pages de l’histoire de l’AHME qui était à l’époque, au début des années 1980, l’Association des Écrivains de Haute-Marne. Il a côtoyé les anciens : Jean Robinet, Robert Collin, Yves-Marie Debande (voir dans la page Qui sommes-nous ? de ce site, l’historique de l’association).
Ci-contre : Roland Louvrier – à gauche – à côté de Yves-Marie Debande – au centre – et Robert Collin – à droite ; Chateauvillain, 1985 (Photo de Philippe Savouret).
Ci-contre : Roland Louvrier discute avec Jean Robinet, alias Jean Fermier, lors de l’assemblée générale de l’Association des Écrivains de Haute-Marne, à la Souce bleue, en 2000. Tous deux écrivaient régulièrement des chroniques dans ce qui était, à l’origine, le quotidien de l’Est Républicain (JHM actuellement). (Photo de Gil Melison).
Roland Louvrier écrivait dans les Cahiers Haut-Marnais (Archives départementales). Il était également chroniqueur au Journal de la Haute-Marne comme son collègue en littérature, Jean Robinet. Il signait alors du nom du personnage qu’il avait créé : le « Père Rapaignot ».
En 1963, Roland Louvrier est primé par le Conseil général de Haute-Marne pour ses Miettes paysannes, Poignées d’humus.
Son livre le plus connu est sans aucun doute Les Goguenottes du Père Rapaignot . Selon son auteur, « C’est un bouquet de c… rustiques n’ayant que la prétention de faire rire ».
Roland Louvrier, néanmoins, y exprime son regret d’un monde agricole qui a cédé la place au remembrement, aux pylônes EDF et à la monoculture. Mais les histoires du Père Rapaignot débordent d’humour. Elles ressemblent à ces orties qui envahissent les cimetières : elles piquent un peu mais ne laissent aucune irritation.
