Max-Firmin LECLERC (1923 – 2014)

Écrivain et réalisateur de télévision

Page montée par Farida Douai et Annie Massy ; mise en ligne par Annie Massy)

Photo ci-contre : Max-Firmin Leclerc derrière sa caméra, en 1955, Cognac-Jay, studio 6, centre d’études de Radio-Télévision

                            Sommaire :

I – Lieux haut-marnais associés

II – Biographie

III – L’Homme de Télévision

IV – L’Homme de Lettres

V –  Pour aller plus loin

I – Lieux haut-marnais associés

      Ci-contre, photo aérienne (google map) du champ de dix hectares près d’Oudincourt « qui restera impérativement dans la famille » de Max-Firmin Leclerc, ce « petit bois » où il a fait répandre ses cendres et celle de son épouse, près de son « roc ».

Saint-Dizier : lieu de naissance ; école primaire

Wassy : son père y était chef de gare

Oudincourt : terres familiales où se trouve son « rocher souvenir » dans un petit bosquet ; ses cendres y ont été dispersées.

Chaumont-Choignes : Archives départementales où se trouve le fonds Max-Firmin Leclerc.

II – Biographie

 

Photo de 1928 ou 1929 : Pensionnat Notre-Dame à Saint-Dizier, école primaire.

1923 : naissance à Saint-Dizier le 20 Octobre . Max-Firmin Leclerc se flatte de ses origines haut-marnaises qui remontent à 1612, à Gudmont pour sa branche paternelle et à 1684 à Colombey les Deux Eglises pour sa branche maternelle. On trouve un Leclerc, charron à Gudmont en 1612. La famille exerce différents métiers en Haute-Marne : deux charrons, un procureur fiscal, un aubergiste, des « laboureurs » qui deviennent cultivateurs, un grenadier de l’Empire (au fameux 34ème de ligne où servent de nombreux haut-marnais pendant la guerre d’Espagne), deux tonneliers (il y avait beaucoup de vignes avant le phylloxera) et un chef de gare (à Wassy, pendant la guerre de 1939). Côté maternel, son plus ancien ascendant connu est « laboureur » à Colombey les Deux Eglises en 1684. Les suivants sont laboureurs, « admoniateurs », cultivateurs…
      Max-Firmin Leclerc est le premier de sa famille a se marier hors du département.

     Max-Firmin Leclerc a d’abord débuté en écrivant des poèmes et des contes (notamment dans L’AURORE, quotidien absorbé par LE FIGARO)

1954 : Prix de Poésie Enguerrand Homps pour son recueil Le Cap des Trente.

1954 : il  suit les cours d’André VIGNEAU (Chef du Service de la Recherche à la Télévision) et de William MAGNIN (Chef du Service des émissions de la Jeunesse) au Centre d’Etudes de Radio-Télévision de la Radiodiffusion Télévision Française.

1957 : Sa thèse de fin d’Etudes : « Télévision, Art du Vingtième Siècle » est publiée par Photo-Cinéma et par Le Photographe (Editions Paul Montel).

1958 : Réalisateur de Télévision à la Direction Régionale de Marseille. Nombreux films de la série « Dimanche en France » pour la chaîne nationale et de nombreuses émissions de variétés en direct.

1962 : En Septembre retour à Paris. Il réalise en tout plus de 1200 heures d’émissions en direct, en vidéos enregistrées et en films, dont « L’Homme aux cheveux gris » ( Scénario : Henry MEILLANT. Adaptation : Henry MEILLANT et Max-Firmin LECLERC ), avec Fernand SARDOU, Pauline CARTON, Alexandre RIGNAULT, Françoise FLEURY, de nombreuses émissions de variétés avec Jean NOHAIN, une série d’émissions d’accordéon (Sur un air d’accordéon, puis Accordéon Variétés)

1963 – 1969 : il réalise le Journal Télévisé avec Léon ZITRONE et Georges DE CAUNES.
1975 : éclatement de l’O.R.T.F, Max-Firmin Leclerc est « oublié ». Il publie alors un roman-pamphlet sur ses années de télévision : La République du Mépris (réédité en Février 2010, les Editions du Masque d’Or  sous le nouveau titre : La République du Mépris ou Le Cimetière des Crabes.)

Max-Firmin Leclerc se retire dans le Sud : Ariège, Costa Brava et Roussillon. Il s’occupe dès lors de ses vignes et de sa production littéraire. En Février 2011, les Editions Plénitude publient pour la première fois son recueil de poésie  » Le Cap des Trente« , qui avait obtenu le Prix de Poésie Enguerrand Homps en 1954.

Carte d’identité de Max-Firmin Leclerc en 1941

Photo d'identité en 1946

Photo d'identité en 1946

III – L’homme de Télévision

Carte de presse de Max-Firmin Leclerc

Carte de presse de Max-Firmin Leclerc

carte-confederale-FO-federation-des-spectacles-  1969

carte-confederale-FO-federation-des-spectacles- 1969

 De gauche à droite : M-F Leclerc, Frederic de Pasquale, Catherine Dianmant, Roland Lesaffre-      27-sept-1965 pour Au-delà de l'écran

De gauche à droite : M-F Leclerc, Frederic de Pasquale, Catherine Dianmant, Roland Lesaffre- 27-sept-1965 pour Au-delà de l'écran

"Dimanche en France"-4-janvier-1959- "Les Beaux Soirs du Music-Hall marseillais" Fernand-Sardou-interwieve Berval

"Dimanche en France"-4-janvier-1959- "Les Beaux Soirs du Music-Hall marseillais" Fernand-Sardou-interwieve Berval

Filmographie à Marseille (1958-1962)

  • Escale au soleil, émission culturelle hebdomadaire diffusée en direct le samedi de 13h30 à 14h30 sur la Provence, la Côte d’Azur et la Corse et présentant les écrivains, comédiens, chanteurs et musiciens de passage à Marseille.
  • Dimanche en France, émission culturelle hebdomadaire diffusée nationalement le dimanche de 12h30 à 13h :
    • « Les beaux soirs du music-hall marseillais » avec Raf Vallone et Georges Brassens (4 janvier 1959)
    • « Sel » (1er février 1959)
    • « Midi de Pâques – Pâques au midi » (29 mars 1959)
    • « Marseille, capitale Allauch » (13 septembre 1959)
    • « Alpilles fidèles au Mage » avec Marie Mauron (31 janvier 1960)
    • « Amour courtois en Provence romane » (27 mars 1960)
    • « Le voyage de Touna » (8 mai 1960)
    • « Amis d’hier et d’aujourd’hui » avec Lilian Harvey et Caroline Otero (29 mai 1960)
    • « Sur les chemins de l’ocre » (24 juillet 1960)
    • « Trente siècles d’un étang » (16 octobre 1960)
    • « Flâneries sur la Côte en hiver » (18 décembre 1960)
    • « Sourires du Roussillon » (19 février 1961)
    • « Mon village à l’accent corse » (30 avril 1961)
    • « Romaine, romane, mistralienne » avec Claire Motte, Attilio Labis, Lucien Clergue (3 septembre 1961)
    • « Bon voyage, Monsieur troubadour » (19 novembre 1961)
    • « Provence et Piémont » avec Michèle Arnaud, Hélène Martin et Daniel Sorano (17 décembre 1961)
    • « Une nouvelle géographie de la Provence » avec Yves Brayer et Bernard Buffet (11 février 1962)
    • « Une rose pour Cannes » avec Jean-Gabriel Domergue (23 avril 1962)
    • « Visa pour les vacances » avec Annie Cordy, Luis Mariano et Isabelle Aubret (1er juillet 1962)

Filmographie à Paris (1962 – 1974)

Un exemple de fiche de tournage

Un exemple de fiche de tournage

Ile de Ceylan pour la tournage du film : le Grand Voyage du Bonhomme de Neige-noel-1968

Ile de Ceylan pour la tournage du film : le Grand Voyage du Bonhomme de Neige-noel-1968

Tournage en mars 1965 de L’homme aux Cheveux gris. À gauche, Fernand Sardou, au centre Max-Firmin Leclerc, à groite, Pauline Carton.
Tournage de l'émission sur l'orchestre de Rapha Brogistti

Tournage de l'émission sur l'orchestre de Rapha Brogistti

IV – L’homme de Lettres

Bibliographie :

Réédité sous le titre La République du mépris ou le Cimetière des crabes, coll. « Paroles d’hommes », Clamecy : Le Masque d’or, 2010 (ISBN 978-2-915785-66-1)

Avant de mourir, Max-Firmin Leclerc a permis à l’AHME de mettre ses livres en téléchargement gratuit sur son site, où on peut donc les lire :

Le Cap des Trente, Le Démon de vingt-trois Heures et La République du Mépris.

On y trouve également Derniers Feux : les échanges entre Max-Firmin Leclerc et Annie Massy avec ses dernières poésies inédites où il évoque la vie et la mort.

V – Pour aller plus loin

        Outre les livres en téléchargement gratuit sur ce site, on peut avoir accès à toutes les émissions tournées à Marseille et Paris par Max-Firmin Leclerc ainsi que les deux films qu’il a réalisés. En effet, il a légué à Annie Massy tous les enregistrements sur CD ainsi qu’un lot de dossiers sur sa carrière. Son fils les a amenés lui-même au domicile d’Annie Massy « pour en faire ce que voulez ».

        Annie Massy a gardé quelques souvenirs mais a porté tous les autres documents aux Archives départementales afin qu’il puissent y être conservés dans de bonnes conditions et être mis à disposition des chercheurs. Elle n’a posé qu’une condition : que les documents ne soient pas détruits ; s’ils devaient l’être, ils devront lui revenir. Les Archives départementales lui ont assuré que tous les documents seraient gardés, y compris les copies d’émissions sur CD puisqu’il s’agit d’un fonds particulier. C’est très imporant lorsque l’on sait que l’INA n’a pas le temps ni les moyens de numériser toutes les émissions télévisées sur cassettes VHS et beaucoup de ce fait, disparaissent.