MÉNARD Jean-Marie (1945)

   Je me nomme M. Jean-Marie Moïse MÉNARD, je suis né le 22 février 1945 à Angoustrine Ville Neuve des Escaldes dans les Pyrénées Orientales.

   Je me suis marié le 12 février 1965 avec une Chaumontaise et vis à Chaumont depuis. Nous avons eu deux filles, notre union s’est terminée le funeste jour du 23 janvier 2020 à Besançon. RIP.

   De 1950 à 1964 j’ai vécu à Verdun dans la Meuse où j’ai fait ma scolarité (primaire jusqu’au Certificat d’études). En 1959 apprenti plombier, CAP en 1961. En 1964 service militaire (Armée de l’air : Opérateur Radar « Aiguilleur du ciel »).

   J’ai travaillé à S.A. Viralu-Kremelin de 1965 à sa fermeture. Muté par le repreneur Nobel plastique à Guiscard dans l’Oise jusqu’à mon départ à la retraite, le 31 décembre 2002. Outre mon CAP de plombier, j’ai un CAP de dessinateur industriel en construction mécanique auquel se joignent les formations de tous les métiers de la mécanique industrielle. Viennent s’y ajouter l’informatique et la robotique.

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Ses Passions

  Je pratique le dessin/peinture artistique, un peu de sculpture, compose mes propres musiques, j’écris des poèmes depuis 1953, inspiré à 12 ans par Victor Hugo, Paul Déroulède, La Martine, et bien sûr quelques classiques,  étude obligatoire  pendant ma période scolaire, avec les notions de Grec et de Latin.

   Féru de lecture, notamment de fantaisie/fantastique et de science fiction, je suis un rêveur et vois toujours le bon côté des choses. Pacifiste, apolitique, libre penseur, je déteste le racisme.

Poèmes

Chante.

Chante ! au gré du vent.
Chante ! avec le printemps.
Chante ! pour oublier tes peines.
Chante ! pour tuer les malheurs.
Chante ! pour briser tes chaînes.
Chante ! tu en sortiras vainqueur.
Chante ! avec ta belle voix.
Chante ! tu oublieras ta croix.
Chante ! d’une voix heureuse.
Chante ! pour l’éternel bonheur.
Chante ! ce lai merveilleux.
Chante ! avec la joie au cœur.
Chante ! avec allégresse.
Chante ! la sagesse.
Chante ! mon ami.
Chante ! pour la vie.

Chanson magique.

Aujourd’hui je m’étonne
De ces choses incongrues
Lorsque je fredonne
Ces airs inconnus

Ils me viennent en mémoire
Ils me font chavirer
Ils rappellent l’histoire
De la fleur qui a chanté

Sa musique éternelle
Défile au fond de moi
Elle est si belle
Elle me comble de joie

Mélodie immortelle
Venue du bout des nues
Elle me reste fidèle
En moi, elle s’est fondue

Au creux de mon âme
Elle résonne avec ardeur
Sa puissante flamme
Ranime mon cœur

Pour cette sylphide
Qui m’a regardé
M’a rendu timide
Et m’a laissé là, chaviré !

Les voix de la mer.

Il y a sur la mer et sur ses rivages,
Des voix qui me parlent, venues du grand large,
Que d’autres que moi ne savent entendre.
Des mots d’amour issus de ces voix tendres.
Les peurs, les colères ou bien les inquiétudes,
Elles ne s’adressent jamais avec plénitude,
À aucun des êtres d’une autre espèce
Il n’est point d’homme qui les connaisse.
Incompatible pour eux de les comprendre,
Puisqu’ils ne peuvent pas les entendre.
C’est sur ces plages que je peux les comprendre.
Elles m’appellent très loin, au-delà de ma terre,
Sans jamais me présenter de choses vulgaires.
Elles me disent ce qu’il me faut savoir,
Je pourrai peut-être les étudier le soir,
Même si je ne sais pas m’en défendre.
Elles sont les porte-paroles de bons génies
Qui prennent sous mes yeux une forme de vie.
Ils empruntent des voies et me montent ma route.
Je sais maintenant, sans aucun doute,
Ils ne prétendent pas faire de miracles,
Ils me font écrire, modifient leur spectacle,
Me fournissent mon inspiration,
Pour éradiquer mes instincts égoïstes.
Leurs voix transportent ma main, l’encouragent,
En un dévouement porteur de voyages.
Je crois que cela vous étonne mes amis,
Pourtant j’ai quelques fois entendu la nuit,
Que vous dissertiez avec ce beau langage,
Lorsque la nature vous parlait de son message.
Avec l’étude de la science de sa voix
Qui détache de l’ambition, je crois,
Même de vos vénalités encrées en vous
Tout en restant pur, joyeux même fou.

Oh !
Que non !
Ces voix ne vous parleront pas ici,
Elles portent leur chant silencieux en votre esprit.
Vous partirez sur vos feuilles à leur recherche,
Au bord du rivage, votre crayon est une perche.
Il appelle celle qui viendra répondre à vos rimes,
Si elles sont bien, elle en fera un hymne.
Alors vous marcherez sur la terre future,
En glorifiant votre mère, la nature.