J’ai poussé mon premier cri à Charleville (Ardennes), dans une ville en liesse qui fêtait le centenaire de la naissance de Rimbaud : joli présage littéraire ? J’ai développé une imagination débordante et le goût de l’originalité à Revin, entre les boucles de la Meuse, les forêts et les légendes des quatre fils Aymont et les trois Dames de Meuse. À treize ans, du fait des circonstances économiques, je me retrouve dans le Nord de la France : temps de l’adolescence et premiers vers. À dix-sept ans, j’obtiens le bac « philo » mention Bien. Je refuse les prépas (manque d’informations ! Je le regrette encore !) j’hésite entre philo, anglais, histoire, droit… finalement, j’opte pour les Lettres Modernes : je veux écrire !

    À vingt ans, je suis licenciée (es Lettres) et mère de famille, ce qui est compatible mais difficile à vivre au quotidien. Comme il faut manger, je suis surveillante. L’été, c’est l’évasion vers l’Angleterre après la Belgique et l’Allemagne, en attendant l’Italie, l’Espagne, le Portugal… Après la maîtrise (sur l’Amérique dans les poètes de la Renaissance) j’entame une thèse sur Jacques Brel ou la Difficulté d’être Belge (qui peut d’ailleurs être téléchargée gratuitement sur ce site). Parallèlement, j’écris mon premier roman sur la fermeture d’une usine dans le Nord, au Cateau-Cambraisis.

      Je me retrouve en Haute-Marne, une fermeture d’usine plus loin, comme professeure de français-latin, métier que j’exerce avec passion jusqu’au premier septembre 2015. Pendant douze ans j’ai aussi été correspondante de presse (articles favoris : critiques d’art et socio-culturels) et j’ai un peu voyagé.

     En 2002, je renoue avec le thème de ma thèse et la faculté de Valenciennes pour faire des recherches « cantologiques » (étude de la chanson avec toutes ses composantes) sur le parolier Bernard Dimey, né en Haute-Marne, Nogent. Il en découle d’abord un ouvrage de référence sur cet artiste ainsi que des articles universitaires dans trois universités européennes et celle d’Ottawa au Canada ; ensuite une pièce de théâtre qui permet de découvrir cet artiste d’une façon plus ludique et poétique. C’est sans doute l’une des parties les plus originales de mon œuvre. Ces recherches sur Bernard Dimey ont porté l’œuvre de cet artiste exceptionnel et plus mal connu que ses chansons, dans le monde universitaire. Désormais les bibliothèques en gardent une trace indélébile et à la portée de tous ceux qui voudraient poursuivre cette étude et la diffuser dans les lycées et vers d’autres publics.

    Aujourd’hui mon loisir-passion est centré sur l’écriture et la présidence de l’association haut-marnaise d’écrivains (réélue à ce titre régulièrement depuis 2007). J’ai également été Présidente de la FALIGE ou Fédération de dix-huit associations littéraires du Grand Est (soit environ quatre-cent-cinquante auteurs et éditeurs (vice-Présidente en 2015 et Présidente depuis le 11 février 2016) mais qui est actuellement en sommeil.

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Également sur la chaine Youtube de l’AHME, parfois sérieuse, parfois moins :

18e salon de Chaumont

Fête des Sorcières au fort du Cognolot

Sur mon Œuvre

     Elle s’inspire de mes expériences, de mes études et des gens que j’ai eu l’occasion de rencontrer, avec des réflexions sur des idées de tous temps comme la liberté et le déterminisme, la difficulté de faire des choix, la condition féminine… Pourrait-on parler d’une nouvelle forme de roman social, « rubrique » dans laquelle on me classe parfois ? Je n’en suis pas convaincue… Quelques articles sur moi me présentent aussi comme « essayiste » ce qui n’est qu’en partie vrai car je suis tout autant romancière et même poète et auteur de théâtre à l’occasion.

Disons que j’ai une œuvre multiforme.

     En fait, ce qui m’intéresse, est de mener une voie littéraire personnelle, d’explorer de nouvelles pistes. Je cherche, pour chaque œuvre que j’entreprends, une forme d’écriture adaptée au sujet. Chaque livre se présente comme une nouvelle aventure que je n’hésite pas, à l’occasion, à mener avec d’autres, dans des ouvrages collectifs, à condition de réaliser un ouvrage qui sorte de l’ordinaire.

     Au fil des œuvres publiées, un point commun apparaît cependant : tous mes personnages principaux sont des êtres atypiques qui ont refusé la place qui leur était dévolue à la naissance et par leur milieu socio-familial. Jacques Brel sera Chanteur et non gérant de l’entreprise bourgeoise familiale, Bernard Dimey sera poète et parolier et non coutelier ou instituteur, les femmes qui se lancent dans l’aventure des « Gazelles » dans le désert refusent d’être de simples bourgeoises potiches et veulent exister par elles-mêmes et leur action, celles qui racontent leur petite enfance deviennent « écrivaines » contre toute attente et tradition, les jeunes de la MECS veulent imposer aux adultes leur propre vision de leur sort, Agrippa change sa condition de fils d’esclave affranchi en co-empereur…

     Depuis 2021 j’ai commencé une série de romans policiers : Les Mystères de l’Archiviste, qui permettent de découvrir les richesses de la Haute-Marne à travers un récit riche en rebondissements. Elle est éditée par Liralest.

     Mais la partie créative la plus visible immédiatement et surtout la plus connue n’est-elle pas l’organisation et la maintenance du site de l’AHME ou les courts métrages de la chaine Youtube de cette association ?

Quelques distinctions littéraires agréables à recevoir :

2023 : au salon de l’ADILL à Nancy, Le Douaire de Marie Stuart (Tome II, Les Mystères de l’Archiviste) faisait partie des finalistes du Prix Victor Hugo.

2021 : Les Caves du Vieux Chaumont (Tome I, Les Mystères de l’Archiviste) a reçu le Prix de l’AHME. Mais je l’ai refusé au profit du candidat classé deuxième. Deux prix pour une même Présidente, cela ne faisait pas sérieux et surtout, quatre éditeurs me proposaient un contrat.

2016 : Les Mémoires d’Agrippa, Tome I, De l’Esclavage à l’Empire, a reçu le Prix de l’AHME (octroyé par un jury indépendant à partir de tapuscrits anonymes)

2020 : À la Place Ducale, 3e prix du concours international de poésie de la ville de Charleville-Mézières.

Écriture multiple

Essais :
2004 : Jacques Brel ou la Difficulté d’être Belge, (thèse de doctorat soutenue en 1984), édition La Renaissance du Livre, Tournai (Belgique).

2001 : L’Aventure au Féminin, essai reportage sur le rallye Aïcha des Gazelles. Edition GUENIOT, Langres

2008 : Aurélie Picard, Princesse Tidjani, édition des Cahiers Haut-marnais (Archives départementales)

2012 : Bernard Dimey, Jeunesse champenoise et Succès montmartrois, éditions Du Bord du Lot (ouvrage soutenu par la région Champagne-Ardenne)

Articles universitaires sur Bernard Dimey (dans différentes revues universitaires) :

Renseignements sur : Articles universitaires sur Bernard Dimey :

2007 : Trois Succès du Parolier Bernard Dimey : Syracuse, Mon Truc en Plume et Mémère, dans Les Contemporains de Jules Verne, aux Frontières de la Légitimation littéraire, Revue Lez Valenciennes N°40, Presse universitaire de Valenciennes

2008 : Les Voyages intérieurs de Bernard Dimey, actes du colloque international sur La Chanson française depuis 1945 (Postdam, Allemagne)

2012 : Quatre Incarnations du Frédo de Bernard Dimey, éditions L’Harmattan (in Chanson et Performance, sous la direction de Barbara Lebrun, Université de Manchester, Grande-Bretagne)

2018: L’Ducasse à Raoul et Bernard dans la revue de critique littéraire Nord de janvier 2019, aux presses universitaires du Septentrion.

2022 : Bernard Dimey et le Québec, une Histoire d’Art et d’Amitié entre Montréal (Canada), Montmartre (Paris) et Langres (berceau de Jeanne Mance, en France), dans Études Canadiennes / Canadian Studies, revue interdisciplinaire des études canadiennes en France, N°93. Décembre .  Titre d’ensemble des articles : La Chanson populaire francophone : airs et ondes entre le Canada et la France, sous la direction de Laurence Cros (Université Paris Cité, Stéphane Hirschi (Université Polytechnique des Hauts-de-France et Johanne Mélançon (Université d’Ottawa.)

Expériences pédagogiques artistiques (avec des classes de BEP) :

1999 : Boire ou Aimer court métrage (douze minutes) dans le cadre de l’action pluri-ministérielle de Label-Vie. En vidéo sur la chaine Youtube de l’AHME :

pour regarder Boire ou Aimer

Pour voir la présentation de ce film

2000 : Permis de vivre, recueil de nouvelles soutenu par les Ministères de la Jeunesse, Santé et Éducation nationale. Ce  livre est présenté en suivant le lien (cliquez sur le titre en bleu) et peut être lu et téléchargé gratuitement sur ce site.

2004 : Réponses Choisies, recueil de poésies fait par mes élèves de seconde professionnelle. 1er Prix académique du concours « Sur les traces de Rimbaud ». Ce livre peut être lu et téléchargé gratuitement sur ce site (cliquez sur le titre en bleu).

Direction, coordination et participation à des ouvrages collectifs :

2003 : Dis Mamie, c’est quoi la guerre ? résultat d’un atelier d’écriture, paru en feuilleton dans la Croix Hebdo de la Haute-Marne puis auto-édité.

2010 :  Dix Enfances d’Ecrivaines en Champagne-Ardenne, édition Le Pythagore, Chaumont (livre soutenu par le Conseil régional)

2012 : Pardon : dernières Nouvelles, concours international de nouvelles à l’occasion du Grand Pardon de Chaumont de 2007, édité par l’Association haut-marnaise d’écrivains.

2014 : Huit Mois au Foyer des Remparts, édité par la Fondation Lucy Lebon

2018 : Tu as du Prix à mes Yeux, recueil de nouvelles et textes de Slam sur le thème du Grand Pardon de Chaumont 2018 (édition de l’AHME).

2019 : Ce que se disent les Arbres, recueil de nouvelles et poésies à l’occasion de l’inauguration du onzième parc national des forêts en plaines. (Atelier d’écriture et édition de l’AHME)

2021 : Histoires de sortir du confinement. (Atelier d’écriture et édition de l’AHME).

2021 : Mille Vers pour le Noël des Soignants, recueil de poèmes, à télécharger gratuitement et offrir autour de soi.

2022 : Histoires au fil de l’Eau, à l’occasion d’une grande expostion faite par les Archives départementales de Haute-Marne, sur l’eau dans cette région. (Atelier d’écriture et édition de l’AHME)

Également :
2002 : participation à l’ouvrage collectif de l’association des écrivains de Haute-Marne, 52 Ecrivains de Jean de Joinville à Jean Robinet, édition GUENIOT de Langres

2020 : 3e prix du concours international de poésie de la ville de Charleville-Mézières pour le sonnet acrostiche, À la Place Ducale

Autres œuvres auto-éditées :
2000 : Sortis d’Usine, roman social, d’abord paru en feuilleton dans l’Affranchi de Chaumont, hebdomadaire local, en 1998 puis auto-édité.

2014 : Bernard et l’Enfant maquillé, théâtre en vers et en prose

Trilogie de romans historiques sur la haut empire latin : Les Mémoires d’Agrippa (Auto-éditée)

2016 : Tome 1, De l’Esclavage à l’Empire, Prix de l’autoédition de l’AHME

2018 : Tome 2, La Louve et le Sanglier

2020 : Tome 3, Les Héritiers Maudits

Série de romans policiers : Les Mystères de l’Archiviste (Éditions Liralest, Chaumont)

Ils se passent en haute-Marne et permettent de connaitre certains événements historiques, au milieu de nombreuses péripéties imaginées, dans un style vif et enjoué.

2021 : Pilote de la série ; Les Caves du Vieux Chaumont

2022 : Tome 2, Le Douaire de Marie Stuart, finaliste du Prix Victor Hugo à Nancy, en 2023.

2023 : Tome 3, Le Tombeau de Sabinus Cirius

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